Ce blog est le support choisi pour la présentation de notre TPE. Nous sommes Sasia Romain,Macé Francois-Pierre et lephay leleu Hyppolite, élèves en 1ère ES. Nous vous souhaitons bonne visite !
dimanche 29 janvier 2012
La révolution Facebook : le printemps arabe
Les différentes révolutions au Maghreb et la chute de leurs gouvernements ont tous un point commun : le rôle clé joué par les réseaux sociaux. Facebook en particulier considéré comme un simple gadget pour adolescent apparait désormais comme un outil politique de premier ordre. Pourquoi les réseaux sociaux ont-ils été si utilise aux manifestants tunisiens et égyptiens ? Comment ces outils seront-ils utilisées par la suite ? Vont-ils vraiment changer le monde ? C’est a ces différents questions que nous allons répondre …
Dans notre dernière parti nous avions parlé des réseaux sociaux qui ont pris une place importante dans les élections présidentiel des pays les plus avancé sur le plan technologique.
Les manifestations qui ont entraîné la chute du président Hosni Moubarak montrent que les réseaux sociaux sont, sur le plan politique, beaucoup plus puissants qu’on ne l’imaginait auparavant.
Un certain nombre de circonstance ont faits des réseaux sociaux et en particulier facebook une arme de premier choix
D’abord, parce que les citoyens de ces deux pays apprécient le web en tant que source d’information non censurée. Le gouvernement tunisien surveillait de près l’utilisation d’internet et a tenté de limiter l’accès à de nombreux sites, mais beaucoup de gens sont arrivés à contourner ces restrictions grâce à des combines permettant de cacher leur identité aux employés du gouvernement
Dans les deux pays, Internet touche un large public. La plupart des autorités estiment que 3,6 millions des 10,5 millions de Tunisiens sont connectés. En Egypte, sur 80 millions d’habitants, 17 millions, soit plus de 20 % de la population, le sont également.
Enfin, les réseaux sociaux permettent d’appréhender clairement la composition de ce public. En Egypte en tout cas, beaucoup des internautes les plus assidus sont jeunes, et comme d’autres jeunes un peu partout, ils sont pleinement entrés dans la dynamique des réseaux sociaux. Environ 5 millions d’Egyptiens sont sur Facebook – soit une multiplication par près de cinq en deux ans – et 58 % d’entre eux ont moins de 25 ans.
Facebook est aussi populaire en Tunisie. Bien que le gouvernement ait piraté le site et tenté de s’emparer des mots de passe, les groupes de personnes exprimant leur mécontentement face au gouvernement de Ben Ali ont continué à grossir au fil du temps. Non seulement ces réseaux avaient une utilité en termes d’information.
Les réseaux de télécommunications mobiles ont également aidé les gens à communiquer. Nejib Ayachi rappelle qu’en Tunisie, presque tout le monde a un portable. En Egypte, selon des chiffres du gouvernement, plus de 56 millions de personnes, soit 70 % de la population, en sont également équipées.
Avec l’audience massive rassemblée par les blogs politiques et les pages Facebook, les manifestations sont devenues faciles à organiser. Un seul incident – l’immolation par le feu d’un vendeur de fruits et légumes poussé au désespoir en Tunisie, et l’exemple de la triomphante révolte tunisienne pour les Egyptiens –, et une réaction quasiment instantanée s’est mise en marche. En Egypte, certains bloggeurs et leaders du mouvement sur Facebook ont commencé par appeler à une marche le 25 janvier – des manifestations qui se sont ensuite transformées en révolte nationale. « Facebook a joué un rôle critique » assure un manifestant.
Facebook a joué un rôle très important dans l’organisation des rassemblements et la communication des informations mais il a été dépassé par twitter qui avec s’est micro message s’est rendu plus efficace.
La question que beaucoup de personnes se pose au lendemain de la révolution du printemps ce phénomène porté par les réseaux sociaux peut-ils se propager ?
Dans de nombreux pays en développement les populations partagent l’enthousiasme des tunisiens et des égyptiens pour Facebook.
Certains gouvernements ont cependant déjà entrepris de neutraliser le potentiel des réseaux sociaux en tant qu’outils politiques. En Chine par exemple, Facebook est bloqué par le système de sécurité que certaines personnes nomment la Grande Muraille Numérique de Chine.
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